Compteo
  1. L’expert financier
  2. L’expert fiscal
  3. L’avocat fiscaliste

Les documents comptables constituent la principale « matière première » des experts de la finance et de la fiscalité ainsi que des avocats fiscalistes. On peut trouver dans un cabinet d’expertise comptable ces 3 spécialités. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’un expert-comptable soit également un expert financier. Et c’est sans compter sur les connaissances poussées de l’expert-comptable en fiscalité.

L’expert financier

L’expert financier peut travailler en interne en tant que salarié, dans un cabinet d’audit et de conseil ou encore, dans une banque. D’une manière globale, au sein d’une entreprise, l’expert financier met en place la stratégie financière, contrôle l’évolution ainsi que les résultats de celle-ci et émet des recommandations pour l’optimiser. Il se charge également de la gestion financière de l’entreprise. Notamment, il procède à son évaluation et suit de près la rentabilité des investissements présents et à venir. Toujours dans le cadre de la gestion financière, il cherche à tirer le meilleur parti de la collaboration avec les partenaires financiers et économiques, pour que l’entreprise bénéficie du meilleur financement et que sa profitabilité soit maximale. L’objectif principal de l’expert financier est d’amener l’entreprise sur la voie de la performance économique. L’expression « expert » est justifiée par son niveau de diplôme et son expérience dans ce secteur.

L’expert financier est surtout sollicité par les grandes entreprises et les groupes. Une entreprise individuelle fait rarement appel à leurs compétences.

L’expert fiscal

Expert fiscal, Fiscaliste, Conseiller fiscal, Juriste fiscaliste… Quel que soit son nom, son objectif est le même : aider l’entreprise à se retrouver dans les méandres de la législation fiscale, aussi bien pour remplir ses obligations fiscales que dans le cadre d’une optimisation fiscale. Tout comme l’expert financier, l’expert fiscal exerce un métier très technique pour trois raisons. D’une part, il doit jongler à la fois avec les données comptables et les dispositions fiscales. D’autre part, il ne peut commettre aucune erreur dans les déclarations auprès de l’administration pour ne pas exposer l’entreprise à des sanctions. Enfin, afin que la pression fiscale soit moins lourde à supporter pour l’entreprise, il doit imaginer des montages « complexes » sans verser dans l’illégalité. À la différence du financier, le fiscaliste baigne dans un univers où le juridique est en permanence présent, car la fiscalité c’est avant tout le droit fiscal et le code des impôts.

L’expert fiscal n’est pas à confondre avec les inspecteurs des impôts qui eux sont des agents de la Direction générale des Finances Publiques sortis de l’Ecole Nationale des Finances Publiques (anciennement Ecole Nationale des Impôts).

L’avocat fiscaliste

Un expert fiscal n’est pas habilité à établir des actes juridiques et n’a pas compétence pour représenter son client au tribunal. Il ne peut donc pas plaider en sa faveur en cas de litige. En revanche, un avocat fiscaliste peut assurer toutes ces tâches. Pour détenir cette double casquette, l’expert fiscal doit passer par une Ecole d’Avocat (EDA) accessible par voie de concours. Après deux mois de formation, il passe un examen final en vue d’obtenir le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA). Sans ce certificat, il ne peut s’inscrire au barreau. Dernier point, pour réussir dans son métier, du moins s’il exerce en entreprise, l’avocat fiscaliste se doit de maîtriser la lecture et l’interprétation des documents comptables, connaître sur le bout des doigts la législation et les réglementations fiscales, être un juriste généraliste, être familier aux procédures dans les tribunaux et enfin, exceller dans l’art de la plaidoirie.

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