Les différents types d'investissements
Au niveau financier, les investissements regroupent l’intégralité des affectations durables de fonds à la réalisation d’une opération bien définie. Ces fonds peuvent par exemple servir à acquérir des éléments d’actifs corporels, mais aussi incorporels. D’une manière générale, toute dépense affichant un caractère durable constitue un investissement. Au niveau comptable, la définition d’un investissement est beaucoup plus limitée dans la mesure où l’opération désigne uniquement les acquisitions d’immobilisations.
Les immobilisations corporelles et incorporelles
Dans les deux cas, il s’agit d’immobilisation non financière. Les immobilisations incorporelles englobent les frais d’établissements, les frais de recherche et de développement, les concessions et droits similaires (y compris les brevets, les licences, les marques, les procédés et les droits), les droits au bail ainsi que les fonds commercial. On désigne sous l’expression « immobilisations corporelles » les achats de terrains (nus ou bâtis), les dépenses engagées dans l’agencement et aménagement des terrains, les constructions, les constructions réalisées sur sol d’autrui (l’entreprise n’est pas propriétaire du terrain), les installations techniques (y compris le matériel et l’outillage industriels) utiles à la bonne marche de l’activité de l’entreprise. Les immobilisations corporelles, ce sont enfin les dépenses pour assurer l’acquisition de matériel de transport, de bureau, de matériel informatique, de mobilier, d’emballages récupération ainsi que les dépenses nécessaires aux installations générales (ceci inclut les agencements et aménagements divers) effectuées sur les constructions qui n’appartiennent pas à l’entreprise.
Les immobilisations financières
Moins large que celui des immobilisations non financières, le panel des immobilisations financières intègre les dépenses liées à l’acquisition de titres, à la souscription de prêts et au versement de dépôts et cautionnements. Les titres dont il est question ici sont les titres de participations (par exemple : achat de plus de 10 % des actions d’une société émettrice), les droits de propriété (par exemple : achat de moins de 10 % des actions d’une société émettrice et que l’entreprise a l’intention de conserver sur le long terme), les droits de créances (par exemple : achat d’obligations), les Titres immobilisés de l’activité de portefeuille (achat de titres dans le but d’en retirer des revenus). Les comptes en jeu sont les suivants :