Compteo
  1. Procédure de clôture du journal
  2. Réouverture du journal lors de l’exercice suivant
  3. Clôture et ouverture du grand livre
  4. Les soldes intermédiaires de gestion

Une fois les opérations d’inventaire entièrement enregistrées, le journal et le grand-livre doivent être arrêtés. On clôture le journal soit en appliquant le procédé simplifié, soit en procédant à l’annulation des comptes de bilan comme le conseille le PCG, soit en utilisant le compte « 891 - Bilan de clôture ». Tout le travail est basé sur la balance après inventaire qui regroupe exclusivement les comptes de bilan, c’est-à-dire, les comptes figurant dans les classes 1 à 5. Quant aux soldes intermédiaires, ils sont calculés avec les comptes de gestion, c’est-à-dire que tout le travail est basé sur le Compte de Résultat.

Procédure de clôture du journal

Dans la méthode du procédé simplifié, on fait la somme de la colonne Débit et celle de la colonne Crédit du journal. On compare ensuite, à une fin de contrôle, les deux totaux avec ceux des soldes Débit et Crédit de la balance après inventaire : tous les montants doivent être égaux. La méthode de l’annulation des comptes de bilan vise à solder l’intégralité des comptes de la balance après inventaire. Concrètement, dans le journal, à la date de clôture, les comptes à solde créditeur sont débités tandis que les comptes à solde débiteur sont crédités. Enfin, les entreprises optant pour le compte « 891 - Bilan de clôture » soldent l’intégralité des comptes figurant dans la balance après inventaire par le biais du compte 891 Bilan de clôture.

Toutes les écritures se font dans le journal !

Réouverture du journal lors de l’exercice suivant

L’entreprise peut choisir entre les trois méthodes suivantes : procédé simplifié, reprise des comptes de bilan, utilisation du compte « 890 Bilan d’ouverture ». Dans la première méthode, on réinscrit dans le journal d’ouverture le total crédit et le total débit de la balance après inventaire. Le montant figurant au débit est égal au montant au crédit. Dans la deuxième méthode, on reprend les comptes de la balance après inventaire de l’exercice qui vient de se clôturer et on les reporte sur le journal d’ouverture (les comptes débiteurs au débit et les comptes créditeurs au crédit). Dans la troisième méthode, on place au débit du journal d’ouverture les comptes débiteurs de la balance après inventaire de l’exercice qui s’est achevé. Au crédit, on porte le compte « 890 - Bilan d’ouverture ». Les comptes créditeurs sont à inscrire au crédit et, en contrepartie, on débite le compte 890.

En plus des écritures d’ouverture, les entreprises doivent se soumettre aux trois étapes suivantes et dans cet ordre : reprendre les soldes des comptes de bilan, contrepasser les écritures de régularisation des charges et produits courants (ceux constatés d’avance, ceux à payer et ceux à recevoir), contrepasser les écritures d’ajustement des créances et dettes libellées en devise (ce sont les différences de conversion actif et passif).

Clôture et ouverture du grand livre

Il n’y a pas de méthode spécifique de clôture du grand-livre. Tout dépend de la méthode adoptée pour arrêter le journal. Dans les entreprises appliquant le procédé simplifié pour arrêter le journal, la clôture du grand-livre est considérée faite dès lors que l’entreprise détermine le solde de chaque compte après avoir passé la dernière écriture au journal. Pour les autres méthodes destinées à arrêter du journal, on se contente de reporter dans le grand-livre toutes les écritures passées au journal. Cette procédure vaut clôture du grand-livre. Pour la réouverture des comptes du grand-livre, on fait figurer dans la colonne débit ou crédit de chaque compte, leur solde à la clôture de l’exercice qui vient de finir.

Les soldes intermédiaires de gestion

Ils sont déterminés par les formules qui suivent :

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