Compteo
  1. Les travaux d’inventaire : dans quels intérêts ?
  2. Le déroulement des travaux d’inventaire
  3. Inventaires physiques et écritures d’inventaire

Très souvent répétitives, les opérations courantes sont réalisées tout au long d’un exercice comptable. En fin d’exercice, il est nécessaire d’établir une synthèse de l’exercice qui vient de s’écouler. Cette étape forme les travaux de fin d’exercice, plus communément appelé travaux d’inventaire.

Les travaux d’inventaire : dans quels intérêts ?

Les travaux d’inventaire correspondent à une nécessité de gestion, car ils mettent à la disposition des dirigeants des informations fiables sur l’état de l’entreprise. En outre, ils constituent une obligation légale en vertu de l’article L123-12 du Code de commerce. D’une part, la vocation des travaux d’inventaire est de permettre la détermination du résultat de l'exercice comptable. Ce résultat est soit un bénéfice, soit une perte. D’autre part, ils décrivent de manière objective la situation patrimoniale de l'entreprise au moment de la clôture de l'exercice. Ces travaux se concluent sur l’établissement de documents donnant une image fidèle du patrimoine (le Bilan), de la situation financière (l’annexe) ainsi que du résultat de l’entreprise (Compte de résultat). L’inventaire est à faire au moins une fois tous les douze mois, durée légale d’un exercice comptable. Concrètement, les travaux d’inventaire sont scindés en un groupe de tâches extra-comptables et un autre de traitements comptables qui se déploient en quatre séquences successives.

Le déroulement des travaux d’inventaire

La première séquence consiste en un inventaire extra-comptable que l’on qualifie de physique. Il s’agit de compter (au sens littéral du terme) et d’évaluer les éléments entrant dans la composition du patrimoine. Ces éléments sont classés en 6 catégories : immobilisations, titres, stocks, créances, disponibilités et dettes. Des enregistrements comptables d'ajustements forment la deuxième séquence. Ils sont imposés par l'inventaire extra-comptable. Il s’agit des amortissements et provisions, des diverses régularisations de charges et de produits courants ainsi que de la régularisation des cessions d'éléments d'actifs. Dans la troisième séquence, on procède aux écritures d’inventaire visant à regrouper les comptes de charges et de produits pour déterminer le résultat. Cette étape prépare à l’établissement du compte de résultat, du bilan et de l’annexe, les 3 documents formant les comptes annuels. Enfin, on établit les comptes annuels et on clôt l'exercice comptable.

Les comptes annuels sont fidèles aux principes comptables fondamentaux : les éléments du patrimoine sont évalués au coût historique, l'activité doit afficher une continuité certaine, la prudence est de rigueur, les exercices sont indépendants et les méthodes d'évaluation adoptées sont permanentes.

Inventaires physiques et écritures d’inventaire

Chaque élément composant le patrimoine est repéré et évalué. Pour ce faire, on retient la valeur d’inventaire, c'est-à-dire, la valeur au moment de la clôture de l’exercice. Cette valeur est à comparer avec la valeur d’entrée. Concernant les écritures d’inventaire, ils respectent le schéma d’évolution suivant : balance avant inventaire, enregistrements au journal, balance après inventaire, documents de synthèse. Les enregistrements concernent les amortissements, les provisions, les cessions d’éléments d’actif à régulariser, les charges et les produits courants à régulariser, les écritures relatives à la détermination du résultat ainsi que celles liées à la clôture des comptes.

Une fois les travaux d’inventaire achevés, l’entreprise calcule son résultat imposable puis le notifie à l’administration fiscale. Par ailleurs, l’entreprise remplit les diverses déclarations à adresser aux organismes sociaux. Enfin, les sociétés commerciales devant s’acquitter de l’impôt sur les sociétés remettent leurs comptes annuels aux greffes du tribunal de commerce.

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