Compteo
  1. Bilan d’ouverture et bilan de clôture
  2. Un résultat bénéficiaire
  3. Un résultat déficitaire

Chaque opération commerciale réalisée par une entreprise est représentée par des flux, lesquels induisent des variations sur le solde des différents comptes intégrés dans le Bilan (on parle des « postes du bilan ».

Bilan d’ouverture et bilan de clôture

En comptabilité, la vie d’une entreprise se structure autour des exercices comptables. Un exercice comptable peut correspondre à une année civile (de janvier à décembre). Au début d’un exercice comptable, il importe de dresser le bilan d’ouverture. En fin d’exercice, c’est le bilan de clôture qui est élaboré. La comparaison de ces deux bilans permet de juger de l’évolution du patrimoine de l’entreprise. Autrement dit, en comparant les montants des capitaux propres inscrits au Passif des deux bilans, on obtient le montant du Résultat dégagé durant l’exercice écoulé. Ce résultat est soit un bénéfice, soit une perte. Un résultat bénéficiaire signifie que l’entreprise s’est enrichie. En d’autres termes, un bénéfice traduit un enrichissement. À l’inverse, un résultat déficitaire (ou perte) constitue un appauvrissement pour une entreprise.

Le montant des capitaux propres correspond à la valeur de l’entreprise. Les capitaux propres désignent les fonds apportés à l’entreprise soit par l’individu propriétaire s’il s’agit d’une entreprise individuelle, soit par un ensemble d’individus s’il s’agit d’une société. Les capitaux propres sont à différencier des dettes qui regroupent l’ensemble des capitaux mis à la disposition de l’entreprise par des personnes et des entités qui lui sont extérieures. C’est le cas des banques et des fournisseurs.

Un résultat bénéficiaire

Cela se constate par un montant des capitaux propres du bilan de clôture supérieur à celui des capitaux propres du bilan d’ouverture. En clair, en fin d’exercice, l’entreprise dispose de moins de dettes qu’en début d’exercice. On rappellera au passage qu’un bilan comptable est composé de deux branches : Actif (à gauche du tableau) et Passif (colonne de droite). L’Actif contient deux postes : les Actifs Immobilisés et les Actifs circulants. Pour sa part, le Passif se décompose en Capitaux propres et Dettes. Pour déterminer les Capitaux propres, on additionne le montant des Actifs Immobilisés et celui des Actifs circulants, puis on soustrait au montant obtenu le montant des Dettes (Passif).   On procède de la même manière pour les deux bilans (sur celui de l’ouverture, ce montant correspond à celui du poste Capital des Capitaux propres). Ensuite on fait la différence entre le montant des Capitaux propres en fin d’exercice et celui en début d’exercice afin de déterminer le résultat. Si le montant obtenu est positif, alors on a un Bénéfice.

Plusieurs oublis doivent être évités. D’une part, au moment du calcul des Capitaux propres, on doit soustraire de la valeur de chaque poste du bilan la valeur de leur dépréciation. D’autre part, dans la rubrique Capitaux Propres du Bilan de fin d’exercice (toujours au Passif), on inscrit le Capital (dont le montant ne change pas par rapport à celui du début de l’exercice) ainsi que Résultat. Ainsi, l’égalité Actif = Passif est vérifié.

Un résultat déficitaire

Cette fois-ci, le montant des Capitaux propres à la clôture de l’exercice comptable est inférieur à celui des Capitaux propres à l’ouverture (pour déterminer ces montants, on adopte les mêmes calculs que les précédents). Autrement dit, l’entreprise a augmenté ses dettes.  Au moment du report du Résultat négatif au Passif du Bilan dans la rubrique Capitaux Propres, on n’oublie surtout pas de faire précéder le montant du signe « moins » (-). Cela signifie qu’il faut soustraire cette perte au montant du Capital pour avoir le montant total des Capitaux Propres. D’où les 2 égalités constatées dans le Bilan de fin d’exercice : Actifs Immobilisés + Actifs Circulants – Dettes = Capitaux propres = Capital – Resultat (perte).

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